VAL EL
SUPER WOMAN
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• Identité civile : Valeria Kent
• Identité secrète : Val El/Super Woman
• Identité connue : Non
• Âge : 67 ans
• Lieu de naissance : Thémyscira
• Métier : Archéologue
• Affiliation : Ligue de Justice
• Rang : Membre du Conseil
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Fille de Superman et de Wonder Woman, Val ne dispose pour le moment que des capacités communes à ses géniteurs : le pouvoir de voler, une force et une endurance physique supérieure à la normale, ainsi qu'un vieillissement ralenti par-rapport à la norme humaine. À 67 ans, elle n'a aucun mal à se faire passer pour une jeune trentenaire, bien qu'elle ait déjà emmagasiné l'expérience d'une vie. En dépit de son ascendance kryptonienne, Val n'est pas affectée par la kryptonite, mais demeure aussi vulnérable que tout un chacun à la Magie. Elle ignore totalement si elle sera un jour capable de voir au-travers de la matière, de courir comme un Speedster, de projeter des rayons ardents par ses yeux, ou de souffler un blizzard glacial. Cas unique en son genre, Val nage dans l'inconnu en ce qui concerne l'étendue réelle de ses capacités, et ignore s'il est normal qu'elle ne puisse pas, après 67 ans exposée à la lumière d'un soleil jaune, reproduire tout le panel d'actions kryptonien. Elle a d'ailleurs bien conscience que même sa force n'égale pas celle de Superman, pour le moment.
Accablée par un héritage qu'elle estime ne pas réussir à porter, Val est une solitaire dans l'âme. Autrefois porteuse d'un indéfectible optimiste et axée sur la compassion, elle a dû s'endurcir, s'adapter à la disparition brutale de ses parents, et apprendre à assumer ses décisions tout en les sachant parfois discutables. L'âge et la succession d'expériences – parfois positives, mais plus souvent négatives - ont entamé son optimisme latent, la rendant légèrement amère, souvent maussade, avec des périodes de renfermement. Fille de Superman et de Wonder Woman, elle est cependant un portrait craché de Batman, sur le plan psychologique : désabusée, réticente à s'ouvrir, et marquée par les traumatismes. Doyenne du conseil de la Ligue, elle n'en reste pas moins très proche des justiciers, à qui elle fait partager les leçons que lui ont enseignées la vie. Bien qu'elle s'épanche rarement (sauf auprès d'Ellen), Val est une confidente de prédilection des justiciers de la Ligue, puisque son ancienneté est apparentée à de la sagesse.
Patiente, à l'écoute, c'est aussi une forte tête qui accepte mal d'être remise à sa place ou contredite – l'habitude d'être la plus vieille de la Ligue et une membre du Conseil – et qui ne se formalise pas de devoir faire bande à part pour mettre ses plans à exécution. Naturellement, cette confiance ne fonctionne qu'à sens unique, puisque Val ne tolère absolument pas qu'un membre de la Ligue se lance dans un projet sans l'en avoir avertie au préalable.
Aujourd'hui célibataire, Super Woman s'est plusieurs fois essayée à vivre en couple ; une succession d'échecs, provoquée par son entêtement à faire passer son rôle de justicière avant le reste, et son refus de divulguer son identité secrète à son conjoint. Homme ou femme, tout le monde vieillit d'ailleurs trop vite pour qu'elle n'en souffre pas à terme. Le premier critère de sélection de Val est donc devenu « doit vieillir aussi lentement que moi. Ou pas du tout ».
« Ce sont les derniers pas qui sont les plus durs. Courage, nous y sommes ! » L'encouragea sa guide, tandis qu'Arthur Borley soufflait et soupirait dans le froid polaire de l'Arctique.
Deux jours entiers de voyage à pied pour atteindre cette zone de la banquise devenue inatteignable par les airs ou par les eaux. Quarante-huit heures de souffrance et d'efforts physiques intenses, pour le reporter vieillissant qui suait dans sa combinaison épaisse. La croûte glacée du Pôle Nord n'offrait hélas plus aucune voie d'eau assez large pour y faire avancer une embarcation, et pas un emplacement sur la glace ne pouvait supporter le poids d'un appareil volant. Harassé, fatigué de devoir manger de la nourriture sous vide et de dormir pelotonné dans un sac de couchage, Arthur dévisagea en grimaçant sa guide, qui continuait de s'adresser à lui par des gestes d'encouragement. Une belle trentenaire, dont on ne distinguait pour l'instant que le bas du menton sous ses lunettes et sa capuche, mais en qui le petit-fils d'Art Borley reconnaissait malgré tout le tempérament volontaire de l'ancien collègue de son grand-père.
« Me voilà, Miss Kent. Me voilà ! »
À bout de souffle, le vieux reporter surmonta la dernière butte enneigée qui le séparait de sa destination, et s'immobilisa, figé en pleine contemplation.
« Dieux du Ciel... » Murmura-t-il.
Face à lui s'étalait à perte de vue une immense étendue de glace, égaillée uniquement par les quelques silhouettes noires de mammifères marins venus se reposer sur la banquise. Impossible à ignorer, les restes d'une colossal structure à l'architecture incongrue se dressaient, comme mis à nu par les ravages du temps, laissant parfois échapper un frêle gémissement dû à un dépôt de neige qui s'affalait de ses hauteurs. Le soleil en illuminait les éléments porteurs, des sortes d'immenses cristaux hexagonaux à la pureté absolue. La maison blanche toute entière aurait presque pu tenir dans ces ruines givrées, dont la voûte constellée de pointes flirtait avec le firmament.
« ... C'est... Magnifique. » Articula finalement le spectateur, les larmes aux yeux, sans pouvoir détacher son regard de ce qu'il restait de la Forteresse de Solitude.
Tout aussi habitée par le spectacle, sa guide inspira profondément l'air frigorifié des pôles, chassant péniblement la vague de nostalgie qui l'envahissait chaque fois qu'elle revenait sur le site. La relique kryptonienne la ramenait constamment aux jours où sa famille s'était rétrécie.
* Tante Kara, papa, maman... Vous me manquez. *
Cette nuit, cela ferait très exactement 49 ans, jour pour jour, que son père et sa mère avaient disparu lors de leur combat pour repousser Brainiac. Supergirl était tombée au champ d'honneur pour préserver la Terre des invasions de Brainiac depuis 17 897 jours... Val n'avait alors que 18 ans. Elle digérait encore le fait de ne pas avoir été nommée nouvelle championne d'Héra par les dieux, de ne pas avoir succédé à sa mère parmi les Amazones, lorsque son monde s'était effondré dans la violence et le sang. Il lui avait fallu réagir vite, improviser, faire avec les moyens du bord, sans l'appui de sa mère et les conseils avisés de son père. Et aujourd'hui encore, les répercussions de ses décisions empressées pesaient sur ses épaules.
« Nous camperons ici pour la nuit. Je vais aller installer les tentes ; vous prenez toutes les photos que vous voudrez. Prenez juste garde à ne pas trop vous avancer : il y a une raison au fait qu'aucune visite ne soit organisée dans ces ruines. » Avertit la fille de Kryptonien, en rappelant à son accompagnateur que la banquise était traîtresse dans la région
L'ange de Métropolis eut largement le temps de dresser le campement, de préparer le repas et de gamberger sur son passé, avant qu'Arthur ne vienne la retrouver. Elle scruta longuement le panorama désert qui l'entourait, trop longtemps. Bientôt, sa mémoire s'amusait à remplacer la glace et la neige par le bitume et l'asphalte, pour la ramener à son dernier combat contre Kalibak. Darkseid, le "dieu" maléfique, seigneur et maître d'Apokolips, patientait dans sa dimension infernal que sa fille, présumée sur Terre, se manifeste ; la Ligue guettait l'apparition de ce nouvel ennemi avec effroi, et crut que l'irruption de l'autre enfant de Darkseid dans la ville de son plus vieil ennemi ne constituait qu'une diversion. Tandis que le gros de la Ligue demeurait en réserve, Val avait volé à l'encontre du malveillant personnage, déjà aux prises avec un inconnu qui le rivalisait en force et ténacité. Grâce à Andal, Super Woman put pousser Kalibak à la fuite, tout en conservant le secret sur l'étendue de ses pouvoirs.
« Merci, miss Kent. Pour tout ce que vous avez fait pour nous. »
Tirée brutalement de sa rêverie, la jeune femme sursauta avant de se reprendre. Un énième rappel qu'elle ne disposait pas de l'ouïe paternelle...
« Je vous en prie, M. Borley. Il faut bien que mon métier d'archéologue serve à quelque-chose... » Plaisanta la brune, qui ne profitait par un hasard génétique ni des yeux bleux de son père, ni de ceux, turquoise, de sa mère. Un marron clair, presque ambré comme l'iris d'un faucon, habitait le fond de ses prunelles. « Mon grand-père avait énormément de respect pour le vôtre... Pour tous les employés du Daily Planet, en fait. » Glissa-t-elle avec un sourire.
« Je ne parlais pas seulement de moi... Bien que le fait de pouvoir contempler un lieu aussi chargé d'histoire que la célèbre Forteresse de Solitude de Superman soit... Une expérience unique. » Le ton du reporter laissait deviner qu'il ne mentionnait pas uniquement l'aspect sensationnel de ses photos, bien que l'emplacement de la Forteresse – ainsi que le chemin à emprunter pour l'approcher sans risque - ait été l'un des secrets les mieux gardés par la Ligue. « Je savais, pour la fille d'Allie. Sa grand-mère ignore toujours qui lui a payé son traitement, mais j'ai finis par remonter l'origine des versements. Et je sais également que vous vous êtes occupée des honoraires de l'avocat de M. Renwald, lorsque son employeur a tenté de le renvoyer pour de soi-disant mauvais résultats. Tous des petit-enfants de collègues de votre père... L'archéologie doit sacrément bien rapporter, pour que vous puissiez vous permettre de dépenser autant de vos fonds propres – et de manière anonyme. »
Val ne s'empressa pas de répondre. Depuis trente-quatre ans, elle menait l'existence de Valeria Kent, la petite-fille d'un discret journaliste du Daily Planet. Lorsqu'on la retrouvait au fin fond d'une forêt équatoriale, ou perdue dans le désert de Gobi, elle ne révélait jamais être là pour empêcher un super-criminel d'envahir le monde de spores toxiques, ou avoir empêché un long courrier bourré de touristes de s'écraser sur la Chine. Elle prétextait juste être en pleine fouille sur un site archéologique. L'idée lui venait de son père, qui avait toujours tenu à vivre le quotidien d'un Terrien, pour ne jamais perdre de vue l'essentiel. D'abord perçue comme une perte de temps, une contrainte inutile pour la justicière qu'elle était, Val avait révisé sa copie lorsque, à trente-cinq ans, elle constata n'avoir pas plus progressé dans l'acquisition de ses pouvoirs kryptoniens que depuis son adolescence.
« J'ai grandi loin de Métropolis, M. Borley. » Confessa finalement l'aînée des membres du conseil de la Ligue, en soufflant un nuage de buée par ses lèvres protégées du froid. « Mon grand-père venait du Texas. Là-bas, on met un point d'honneur à venir en aide aux autres, et on apprend très tôt à se contenter d'une vie simple. J'imagine que ça a déteint sur moi. De plus... Je n'étudie pas le passé pour m'enrichir. Simplement pour en tirer des leçons sur moi-même. »
Wonder Woman l'avait mise au monde sur l'île des Amazones, là où Val put grandir et se familiariser avec ses capacités loin des curieux, à l'abri du monde extérieur et des super-vilains revanchards. Son adolescence fut rythmée par les entraînements auprès des autres natives de Thémyscira, toutes formées en vue du jour où Héra nommerait sa nouvelle championne parmi ses enfants. À sa majorité, la fille de Diana se proposa naturellement pour reprendre le titre de sa mère, pour s'entendre dire que les dieux ne voulait pas d'elle, ne la jugeaient pas digne. Une décision qui ne serait expliquée que plus tard.
« Des paroles d'une rare sagesse, pour une femme aussi jeune que vous... Hé bien, quoi qu'il en soit, merci encore d'avoir permis à un vieux journaliste sur le retour de pouvoir publier un dernier article qui fasse sensation. Je vous tiendrais bien compagnie plus longtemps, mais j'ai peur de m'endormir et d'être incapable de retourner dans ma tente, si je reste une minute de plus dehors. Vous attendez de voir si des aurores boréales vont apparaître dans le ciel ? » S'enquit Arthur Borley avec candeur. Il avait déjà appris à connaître sa guide au cours des deux jours de marche précédent, et il lui restait peu de questions à poser pour alimenter une discussion au coin du réchaud. Tous les sujets lambdas avaient déjà été évacués – une série de mensonges que Val répétait depuis la création de son identité civile.
« Ce n'est pas la saison des aurores boréales, hélas. » Le détrompa-t-elle avec une expression contrite. « Et je ne vais pas tarder à vous rejoindre. Je compte juste profiter encore un peu de la vue... Ce n'est pas à Métropolis que l'on verrait aussi bien les étoiles. »
Une nuit éphémère drapa le pôle d'une voûte piquetée de points luisants, au loin. Quelque-part, certainement trop loin pour qu'ils soient détectables, les parents de Val continuaient de tout mettre en œuvre pour retourner sur la planète bleue. Super Woman le savait, son optimisme n'était pas partagé par tous, que ce soit au sein même de la Ligue, et plus largement, dans la communauté des super-héros. Une part d'elle-même ne souhaitait d'ailleurs pas qu'ils reviennent. Pas de sitôt, au moins. Pas alors que la Ligue ne ressemblait plus en rien à ce qu'elle avait été autrefois.
* D'une petite équipe d'élites justiciers, nous sommes devenu un agglomérat de combattants œuvrant plus ou moins dans un but commun, sans nous montrer aussi sélectifs qu'auparavant dans nos recrutements. Et puis j'ai décidé de nous doter de Forces d'Intervention... *
Métropolis sombrait de jour en jour dans la déliquescence, des justiciers quittaient la Ligue pour faire bande à part, et des rumeurs insistantes soufflaient un possible retour de la Ligue de l'Injustice. Central City ne s'en sortait guère mieux, les familles mafieuses proliféraient un peu partout sans rencontrer de réelle résistance, et la côte de popularité de la Ligue demeurait en berne depuis que Darkseid avait frappé. Seule Gotham paraissait sur la bonne pente, une maigre consolation pour Val, qui avait de jour en jour un peu plus l'impression d'échouer à succéder dignement à ses parents. Les Forces d'Intervention avaient été pensées comme un renfort pour la Ligue, une mesure temporaire, pour juguler l'expansion du crime sur Terre en enrôlant des acteurs dédiés à l'action sur le terrain. Subordonnés de la Ligue, les F.I. incarnaient le S.W.A.T. super-héroïque, que Super Woman se vit vite reprocher pour leur caractère brutal et agressif. Elle était celle qui avait pris la décision, elle devait être celle qui en supporterait les conséquences et répercussions. Le grand public oublia vite que Val fut l'étendard derrière lequel se rangèrent les forces terrestres, contre Darkseid. Personne n'a en revanche perdu de vue le fait qu'elle ait laissée Andal Skirata et ses hommes devenir la police musclée des Tricities.
* C'est pour ça qu'Héra ne t'as pas choisie pour être son héraut... La Paix, tu ne l'apportes nulle-part. Tu ne sais que répondre à la violence par la force et la surenchère... * Grinça la métisse Kryptonienne, qui ne reniait cependant pas sa décision.
Les Forces d'intervention demeureraient nécessaires, quoi qu'on en dise. Et pour certains méta-humains un peu borderline tels qu'Andal, elles représentaient une manière différente, mais indéniablement efficace, de faire le Bien. Ellen pouvait bien argumenter autant qu'elle le voudrait, Val savait qu'elle n'avait pas le luxe de priver la Ligue de sa force de frappe, qui agissait également comme une dissuasion à mesure que sa réputation se bâtissait autour du globe. Toutefois, pour s'assagir, et tâcher d'envisager les choses sous un nouvel angle, plus emprunt de compassion, la fille de Kal-El vivait le quotidien d'une Terrienne (non sans espérer découvrir un moyen de débloquer ses pouvoirs, que ce soit par l'expérience humaine ou par d'anciens artéfacts déterrés du fin fond d'une grotte).
Le lendemain, le tandem reprit la route de la civilisation. Comme chaque année à cette date depuis 49 ans, un curieux phénomène se répéta au pôle Nord : dans cette région inaccessible et isolée, apparut au cours de la nuit un tracé gigantesque dans la neige, que les vents polaires se chargeraient d'effacer en une journée. Impossible à reconnaître vu du sol, il devenait très lisible depuis la stratosphère : un S majuscule, assez grand pour qu'en son centre tienne la Forteresse de Solitude. Un symbole, frappé de main de géant sur la planète bleue, et destiné à ceux qui pouvaient l'observer depuis les astres. Un blason originaire d'un monde aujourd'hui disparu, tracé et retracé à la même date, en signe de souvenir pour ceux qui savaient l'identifier.
L'Espoir..
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Prénom/ Pseudo : Dashen
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Âge : 21 ans
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Comment as-tu trouvé le forum : Via l'annuaire Forum Actif
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Que dit le règlement? : Code Ok par Andal
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Autre chose ? Le header est vraiment très bien
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